Si vous désirez optimiser votre référencement, vous devez tout d’abord comprendre le fonctionnement de Google.

Au fil du temps, le moteur de recherche met à jour son algorithme afin de proposer des résultats toujours plus pertinents aux internautes.

Comprendre l’algorithme Google RankBrain

RankBrain est un algorithme d’apprentissage automatique (IA) que Google utilise pour trier les résultats de recherche. Il aide également Google à traiter et à comprendre les requêtes.

Avant RankBrain, 100% de l’algorithme de Google était codé à la main. Ensuite, les ingénieurs ont continué de travailler sur l’algorithme mais RankBrain fait aussi son travail en arrière-plan. L’algorithme s’ajuste lui-même, apprend au fur et à mesure. Il prend en compte un certain nombre de facteurs (importance des backlinks, de la fraîcheur du contenu, de la longueur du contenu, de l’autorité du domaine, etc.). Mais il examine aussi la manière dont les internautes interagissent avec les nouveaux résultats de recherche.

Comment RankBrain mesure-t-il la satisfaction des utilisateurs ?

Une fois que RankBrain montre un ensemble de résultats, comment sait-il s’ils sont réellement bons et pertinents pour les internautes ?

Eh bien, il observe. En d’autres termes, RankBrain vous montre un ensemble de résultats de recherche qu’il pense que vous aimerez. Si de nombreuses personnes aiment une page particulière dans les résultats, elles donneront à cette page un coup de pouce au classement.

Et si vous détestiez cette page ? RankBrain supprimerait cette page et la remplacerait par une autre. Un processus d’amélioration continue donc !

Qu’est-ce que RankBrain observe exactement ?

RankBrain observe de façon très attentive la façon dont vous interagissez avec les résultats de la recherche. Plus précisément, il observe le taux de clic organique, la durée passée sur la page, le taux de rebond. Ces signaux sont connus sous le nom de signaux « d’expérience utilisateur » (signaux UX).

Prenons un exemple. Vous vous êtes froissé un muscle du dos en jouant au tennis. Vous recherchez donc « muscle du dos froissé » dans Google. Comme la plupart des gens, vous cliquez sur le premier résultat. Malheureusement, il y a trop de texte à lire et cela ne répond pas à vos attentes. Vous regardez donc le deuxième résultat. Celui-ci n’est pas beaucoup mieux. Il est composé de conseils génériques comme « reposez-vous et mettez de la glace ». Vous appuyez donc une nouvelle fois sur le bouton « Précédent » de votre navigateur et donnez une chance au résultat n°3. Bingo ! Ce résultat est EXACTEMENT ce que vous recherchez.

Ainsi, au lieu de taper « retour », vous passez 5 minutes à lire le programme de physiothérapie de la page. Et parce que vous avez obtenu ce que vous vouliez, vous n’avez pas revisité les résultats de la recherche.

Ce va-et-vient entre les résultats de recherche s’appelle le « Pogo-sticking ». Et c’est une chose à laquelle RankBrain accorde beaucoup d’attention.

Si Google remarque que les internautes quittent rapidement une page pour cliquer sur un résultat de recherche différent, cela envoie un message fort à Google : « Cette page est nulle ! »

Et si Google remarque que beaucoup de gens ARRÊTENT leur navigation sur un résultat précis, il va donner un coup de pouce à cette page pour la rendre plus facile à trouver.

Le monde « RankBrain » et la recherche par mot-clé

Comme vous l’avez vu, Google peut maintenant comprendre l’INTENTION derrière un mot-clé. Cela signifie-t-il que la recherche traditionnelle par mots-clés est morte ? Pas tout à fait. Cela dit, vous devriez modifier votre stratégie de mot-clé pour qu’il soit plus adapté à RankBrain.

À l’époque, il était logique de créer des centaines de pages différentes… chacune optimisée autour d’un mot-clé différent.

Par exemple, vous créiez une page optimisée pour le « meilleur outil pour rechercher des mot-clés ». Et une autre optimisée pour le « meilleur outil de recherche par mot-clé ».

Et « l’ancien Google » classerait chacune de ces pages pour ses mots-clés de longue traîne respectifs. Aujourd’hui, RankBrain comprend que ces termes sont fondamentalement les mêmes. Ils donnent donc des résultats de recherche presque identiques. En bref, l’optimisation pour les mots-clés à longue traîne a un peu moins de sens.

Au lieu de se focaliser seulement sur les mots-clés de la longue traîne, optimisez votre contenu autour de mots-clés « à moyenne traîne ». Ces-derniers obtiennent un volume de recherche plus important.

Ainsi, en optimisant votre page pour une requête du type « meilleurs outils référencement ». Google va comprendre que votre page traite de concepts comme « outils de référencement », « logiciel de référencement », « outils de recherche par mots-clés », etc. Cette page se classera alors des dizaines de mots-clés différents.

Comment optimiser les titres et les description pour un meilleur taux de clics ?

Comme vous l’avez vu un peu plus haut, le CTR organique est un signal clé pour RankBrain.

La question est donc la suivante : comment pouvez-vous faire en sorte que les internautes cliquent sur votre résultat ?

Il n’y a aucun doute : les titres à caractère émotionnel suscitent plus de clics. Il n’est pas toujours pertinent de créer des titres « émotionnels ». Mais chaque fois que vous le pouvez, faites-le.

Ajoutez des parenthèses dans vos titres pour « classer » votre article dans l’esprit des internautes. Ajoutez des éléments du type : [Infographique], [Rapport], (Étude de cas), [Best Practices], etc.

Intégrez des chiffres dans votre titres : 3 meilleures pratiques, 4 conseils éprouvés, etc.

Même si la balise de description optimisée n’impacte plus votre SEO, elle améliore votre CTR. Pensez à y expliquer le sujet de votre article !

Comment améliorer son taux de rebond ?

Et maintenant ? Vous devez montrer à Google que votre résultat de recherche rend ses utilisateurs heureux. Et la meilleure façon de le faire ? Améliorer le temps qu’ils passent sur votre site.

Habituellement, plus quelqu’un passe de temps sur votre page, mieux c’est. Et si quelqu’un rebondit sur votre site après 2 secondes, cela n’est pas bon signe.

Les informations importantes au-dessus de la ligne de flottaison

Les informations les plus importantes sur vos pages web doivent être situées au-dessus de la ligne de flottaison. En d’autres termes, il ne faudrait pas faire défiler votre contenu vers le bas pour le lire.

Des introductions courtes

Utilisez des introductions courtes (5-10 phrases maximum). C’est grâce à votre introduction que 90% de vos lecteurs décident de rester… ou de partir.

Les introductions courtes fonctionnent le mieux. En effet, quand quelqu’un cherche quelque chose dans Google, il est déjà au courant du « sujet ». Il n’y a donc pas besoin d’une longue introduction. Utilisez plutôt votre intro pour vendre le contenu qui va suivre.

Du contenu long mais digestible

Par ailleurs, plus votre contenu est long et plus les internautes passent du temps sur la page Web. De toute évidence, il faut plus de temps pour lire un guide de 2000 mots qu’un billet de blog de 400 mots. Mais ce n’est qu’une partie de l’équation.

L’autre raison pour laquelle le contenu long améliore le temps passé sur le site est le fait qu’un contenu plus long peut répondre entièrement à la requête d’un utilisateur.

Toutefois, lire 2 000 mots, c’est DIFFICILE et fastidieux pour tout le monde. Heureusement, il existe un moyen simple de contourner ce problème : les sous-titres.

Les sous-titres décomposent votre contenu en morceaux digestibles. Cela améliore la lisibilité, et donc le temps passé à lire votre page Web.

Essayez d’ajouter un sous-titre pour chaque paragraphe de 200 mots.

Et Google BERT dans tout ça ?

Nous venons largement de discuter de RankBrain, mais très peu de la dernière mise à jour de Google : BERT.

Il n’y a pas de « preuves » mais Google BERT s’appuie sur RankBrain afin de proposer les meilleurs résultats. Google BERT essaye de mieux comprendre les requêtes sans faire seulement du matching entre les mots clés tapés par les internautes et ceux utilisés par les contenus.

En effet, BERT s’intéresse aux intentions, aux mots-clés autour, afin de créer un contexte. L’idée étant de mieux comprendre le langage naturel pour proposer des résultats encore plus précis aux internautes.

A ce sujet, lisez notre article sur le fonctionnement de Google BERT.

Pour conclure

Pour terminer cet article, nous espérons que vous aurez mieux compris de quelle façon Google traite les requêtes grâce à son algorithme. Vous avez maintenant toutes les clés en main afin d’optimiser vos contenus. A quand la prochaine mise à jour ?

Si vous avez des questions ou si vous souhaitez obtenir un audit concernant le référencement de votre site Web, n’hésitez pas à contacter nos experts SEO !

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